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Vachement belle

Au commencement était l’herbe
Puis une déclaration
« T’as de beaux yeux, tu sais ! »
C’est vrai qu’ils étaient beaux
Des yeux verts comme les prés
Et la belle, battant des cils
N’était pas insensible
Au charme de ses beaux yeux bleus
Des yeux bleus comme un ciel d’azur
Arriva ce qui devait arriver
L’union du Ciel et de la Terre
Le beau brun aux yeux bleus
Et la belle aux yeux verts
Firent pousser des marguerites
Et firent le bonheur des prés
La petite était aussi belle que sa mère
De longs cils et de beaux yeux verts
Et lui le petit, digne fils de son père
Yeux bleus et … queue en l’air !
Tout ce beau monde dans la prairie
Pour tirer le portrait de famille
Et le train passa et les regarda
Car dans cette histoire
Les trains regardent
Les vaches qui posent
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